La diseuse Elisabeth Kulman sait-elle qu’elle restitue au lied ce que les grandes chanteuses de l’entre deux-guerres, Lotte Lehmann en tête, lui avaient à jamais offert : la prééminence du mot. Dit ainsi, cela semble évident, mais hors Vienne – hors Jurinac ou Seefried surtout, hors Grümmer aussi – cela n’existait quasiment plus jusqu’à ce
Antonín Dvořák | Stabat Mater Op.58 Venera Gimadieva, Elisabeth Kulman, Tomislav Mužek et René Pape Chor des Bayerischen Rundfunks, Staatskapelle Dresden, Christoph Eschenbach Osterfestspiele Salzburg / Großes Festspielhaus Plusieurs opus d’Antonín Dvořák sont liés à la disparition de ses enfants. Quand Josefa nait et meurt à l’automne 1875, il en est si touché qu’un Stabat
Du champagne avec modération CD Die Fledermaus Enregistrée en janvier 2018 à Hanovre sous la direction de Lawrence Foster, voici une Chauve-Souris qui, malgré des atouts indéniables, peine à prendre son envol. Ce n’est pourtant pas à cause des dialogues, adaptés pour l’occasion par Nikolai Schukoff (l’interprète d’Eisenstein), et qui conviennent parfaitement au format du
Concert d’Académie du Bayerische Staatsorchester: Elisabeth Kulman interprète les Wesendonck-Lieder Elisabeth Kulman a offert hier soir au public du Théâtre national de Munich son extraordinaire interprétation des Wesendonck-Lieder de Richard Wagner dans le cadre du troisième Concert d’Académie de l’Orchestre d’Etat de Bavière que dirigeait Vassily Petrenko. En seconde partie, le chef russe dirigeait la deuxième symphonie d’Edgard Elgar. Elisabeth Kulman, tout de
Vers la vie éternelle : Iván Fischer élève l’essence de la musique à Bruges***** C’est ce qu’on appelle un point d’orgue exclusif : clôturer quatre jours de Mahler avec une exécution de sa deuxième symphonie. Du point de vue de l’organisation, c’est en tout cas un tour de force. Un orchestre maximisé avec un grand
Bruges : le Budapest Festival Orchestra professe la vérité du verbe****1 « Nous, Elisabeth et moi, dédions ces trois lieder à tous ceux qui luttent pour la paix. » Tels furent les mots d’introduction au triptyque du Wunderhorn conçu de façon chronologique, comprenant « Wo die schönen Trompeten blasen », « Revelge » et «
La Messe en si à l’OpéraBastille L’oeil et l’oreille Bach fait la forme tenace, sa tolérance est grande. Épaissie à l’extrême comme nous l’ont faite jadis des post romantiques attardés (Mengelberg fut le dernier), ou sautillante comme plus récemment (et de façon dominante) ceux qu’on dit baroqueux, la forme traverse. Elle subsiste. Il est difficile
Lucerne Festival Je me souviens avoir découvert cette chanteuse il y a quelques années à l’occasion de la retransmission télévisée de l’Anna Bolena de Vienne (Netrebko/Garanca) où elle chantait le petit rôle de Smeton. Immédiatement j’ai été attiré par son beau mezzo, et par une pose de voix qui m’a frappé : je me suis
Concert Wiener Philharmoniker Mais la soirée appartient à la géniale Elisabeth Kulman, impériale dans les Wesendock-Lieder. Tour à tour élégiaque et intensément passionnée, elle porte au texte une attention qui la rend irrésistible. Elle tempère habilement son autorité naturelle par une capacité attachante à se laisser porter par la musique et par l’orchestre.
Reprise de la Wakyrie avec un plateau sublime au Théâtre National … concentrée et impérative, avec une articulation sans défaut qui rend la simplicité de son verdict parfaitement compréhensible et sans appel. Luc Roger, Munich and Co, 3.3.2015